Honda NT1100 DCT ES-Kawasaki Versys 1100 SE-Yamaha Tracer 9GT+

Test comparatif des motos de tourisme japonaises avec une touche spéciale

Trois concepts de tourisme, un seul objectif : confort, dynamisme et praticité au plus haut niveau. Dans le paradis des virages de Slovénie, la NT1100, la Versys 1100 SE et la Tracer 9GT+ s'affrontent pour un comparatif.

by Poky on 24/08/2025

Qui est prêt pour le trône des touring polyvalents ? Trois modèles de confort japonais se rendent à la rencontre dans le paradis des motos slovènes. Sur les plus belles courbes d'asphalte autour de l'hôtel MoHo Grof et des routes panoramiques dignes des brochures de voyage, s'affrontent la Honda NT1100 DCT ES, la Kawasaki Versys 1100 SE et la Yamaha Tracer 9GT+. Quel caractère l'emportera - et pourquoi ?

Trois philosophies en tournée : La grande question de caractère

Dans un segment aussi fortement influencé par les préférences personnelles que celui-ci, il devient évident que la mise en œuvre technique du confort, de la dynamique et de la praticité quotidienne peut emprunter des chemins très différents. La Honda NT1100 se présente comme une garantie de confort avec son DCT doux comme de la soie, un châssis désormais électronique et un bicylindre souverain. La Kawasaki Versys 1100 SE brille grâce à la puissance brute de son quatre cylindres, à son châssis semi-actif intelligemment réglé et à son architecture de siège confortable. Et la Yamaha ? La Tracer 9GT+ tente de combiner la haute technologie, une agilité sportive, un régulateur de vitesse basé sur le radar et la transmission automatisée Y-AMT pour trouver un équilibre entre dynamisme et un feu d'artifice de fonctionnalités dans un châssis compact.

Aptitude longues distances : Aérodynamisme et confort en route

Sur les longues distances, il devient évident que la protection contre le vent et les intempéries est plus qu'une simple commodité. Les trois motos offrent des pare-brise réglables, des poignées chauffantes, et la NT1100 ainsi que la Tracer 9 GT+ sont même équipées de valises de série.

Jusqu'en 2024, la NT1100 a brillé avec un concept aérodynamique bien pensé, notre test de longue durée en 2022 l'a confirmé comme la meilleure protection contre le vent sur le marché, bien que le mécanisme de réglage ait été insatisfaisant. En 2025, une mise à jour a été faite : un pare-brise réglable d'une seule main, des déflecteurs intégrés et une gestion du flux d'air offrant une protection fiable. À moins de mesurer plus de 1,85 m, le pare-brise, même en position la plus haute, génère alors un bourdonnement gênant au casque. Un autre inconvénient de cette protection contre le vent se révèle par les chaudes journées de début d'été en Slovénie. Même en position basse, la circulation de l'air est fortement limitée, et le moteur dégage une chaleur massive dirigée directement vers les jambes du pilote. En résumé, la moto de test noire était une véritable fournaise.

La Kawasaki Versys répond avec une zone de protection encore plus volumineuse et une ergonomie de siège supérieure, surtout pour les pilotes de taille moyenne à grande, même si le réglage du pare-brise en 2025 semble quelque peu dépassé. Deux vis verrouillables, à gauche et à droite - le passage de 1000 à 1100 aurait mérité un peu plus de développement.

La Yamaha, malgré sa silhouette la plus fine, offre également une très bonne protection contre le vent et un siège confortable, mais les vibrations à haute fréquence dans les repose-pieds rendent les longues distances désagréables, et sa faible capacité de chargement limite les voyages à deux sur de longues distances. Ici, l'angle de genou le plus aigu du trio a son impact, tandis que le régulateur de vitesse radar, qui fonctionne à merveille, est un véritable soulagement dans la circulation dense de l'autoroute.

Voyage à deux : Confort optimal pour le passager

Si une moto pouvait être qualifiée de canapé, ce serait la Kawasaki Versys 1100 SE. Sa selle passager ressemble à un deuxième salon - longue, douce, avec une position droite et des poignées bien pensées. L'impressionnante longueur de l'arrière permet même, avec un grand sac arrière monté, comme notre SW-Motech Cargobag, un voyage à deux sans souci. La charge maximale est de 212 kg.

La Honda NT1100 suit de près - le DCT élimine les à-coups, la suspension reste souveraine même avec du chargement (le réglage de la précharge se fait rapidement et facilement via l'écran TFT), et le passager bénéficie du confort. Les bottes du passager trouvent largement leur place même avec les valises de série. Cependant, la charge maximale de seulement 194 kg peut mettre un frein au plaisir bien chargé à deux.

La Yamaha Tracer 9 GT+ offre, en comparaison, sensiblement moins de liberté de mouvement et de surface de siège sur la deuxième rangée. Bien que le rembourrage soit confortable, le focus sportif limite la convivialité pour le passager sur la Tracer. La limite de charge de 193 kg est également rapidement atteinte, au grand dam du voyageur. En revanche, les changements de vitesse avec l'AMT se font en douceur, et le célèbre choc des casques ne devrait pas poser problème ici.

Chasse aux virages : Agilité en format géant

Manœuvrables dans les enchaînements de virages ? Surprise : les trois le sont. La Tracer 9GT+ est la moto de virage par excellence. Son moteur trois cylindres CP3 la propulse avec vigueur hors des courbes, son poids relativement léger et sa suspension ferme - sur demande - harmonisent parfaitement l'ensemble. Malgré quelques critiques sur la boîte de vitesses AMT en mode automatique, le passage manuel des vitesses par simple pression est remarquable et rapide - parfait pour ce chasseur de virages agile.

La Versys surprend par sa précision : malgré son poids imposant, elle reste neutre, stable et fiable, même en inclinaison. En mode Sport, tous les paramètres du moteur à la suspension sont idéalement réglés ; si cela ne suffit pas, le mode utilisateur permet des ajustements personnalisés. Le rugissement infernal de son quatre cylindres donne envie d'enchainer les virages. Une véritable gazelle déguisée en hippopotame.

Et la Honda ? Presque commandée par la pensée. La NT1100 sengage dans les virages mieux que ce que la fiche technique pourrait laisser croire grâce notamment à la bonne synergie entre son DCT, son centre de gravité bas et sa suspension très harmonieuse. Comparée à sa prédécesseure, un énorme bond en avant a été accompli, même si la NT n'est toujours pas un bolide de course et ne cherche pas à lêtre. Son moteur est puissant et sonne bien, mais il est préférable de passer au rapport suivant pour surfer sur la vague de couple plutôt que de vouloir absolument tirer chaque rapport.

Quotidien urbain : Penduler, manœuvrer, visibilité

En ville, c'est souvent là que tout se joue du moins en théorie. La Tracer démarre en tant que favorite grâce à son poids léger, mais le Y-AMT complique la tâche. Les vitesses sont maintenues trop longtemps, les commandes du pilote sont ignorées. Son moteur exceptionnel ne verrait aucun problème à cruiser tranquillement en cinquième à travers les zones urbaines, mais ni le mode D ni le D+ ne le permettent. Seul le mode manuel permet d'exploiter correctement le potentiel du moteur. Dommage. Au moins, avec son poids réduit, il est facile de mettre la Tracer sur le béquillage central, et la fermeture centrale des valises est une fonctionnalité très pratique que la concurrence n'offre pas.

La NT1100, quant à elle, brille par son DCT très accessible, son centre de gravité bas et son large angle de braquage - elle est la compagne la plus détendue pour la ville. Cependant, la poser ou la retirer du béquillage central demande une certaine force et un bon sens de l'équilibre. Même lors des manœuvres, elle reste souveraine : une fois que l'on a intégré l'utilisation conjointe du frein arrière et du DCT, les demi-tours dans un espace restreint se font aisément.

La Versys 1100 requiert un peu plus de conviction ici, mais grâce à son embrayage bien dosé et son bon angle de braquage, elle reste aussi praticable. Les défis se présentent également ici à l'arrêt ou lors de manipulations autour de la moto, même sans moteur en marche, le béquillage central étant aussi de série.

Systèmes d'assistance et électronique : Qui impressionne, qui agace ?

C'est l'une des catégories les plus passionnantes, car les systèmes d'assistance modernes doivent aider et non entraver. Le tableau est contrasté ici. La Honda NT1100 propose un système d'avenir avec écran tactile, Apple CarPlay, Android Auto et de nombreuses options de configuration, mais elle souffre de temps de réponse lents et d'une interface un peu complexe. Les interventions de l'ABS et du contrôle de traction, désormais sensibles à l'inclinaison, se ressentent seulement en conduite très sportive, avec des intervalles de régulation courts.

La Tracer 9GT+ quant à elle fait preuve d'innovation : clignotants contrôlés par le pouce droit et gauche, LED matricielle, bonne disposition de son impressionnant écran TFT de 7 pouces. L'alerte d'angle mort et le régulateur de vitesse radar sont nouveaux dans cette catégorie, mais leur première implémentation est extrêmement réussie et peut être considérée comme 100 % fonctionnelle au quotidien. Les systèmes d'assistance de Yamaha opèrent à un niveau très élevé.

La Kawasaki Versys brille par ses performances dynamiques - sa suspension électronique est une classe à part, le quickshifter fonctionne en douceur. Toutefois, l'écran paraît démodé, et le changement de mode s'accompagne d'un délai de quelques secondes entre la commande et l'exécution. Un tel retard en 2025 est inacceptable. Les interventions des systèmes d'assistance ne se font pas aussi discrètement que chez la concurrence, une mise à jour pour 2025 aurait été la bienvenue.

Caractère moteur : Trois concepts, trois âmes

Le quatre cylindres de la Versys est le gentleman des trois puissant, souverain, raffiné. Même à bas et moyens régimes, il pousse - de manière atypique pour sa catégorie - comme une locomotive, restant toujours calme et précisément dosable, et en haut, rien ne l'arrête. Un moteur qui procure vraiment du plaisir.

La Tracer répond avec une charge émotionnelle maximale : le CP3 tourne, rugit, délivre. Surtout en mode manuel, on peut savourer le punch en sortie de virage avec une insolence, accompagnement sonore inclus.

La Honda opte pour l'approche de la pression solide dès les bas régimes : le bicylindre en ligne délivre une force ample dès le bas, ce qui s'accorde parfaitement avec le DCT. Le son grondant du bicylindre, dû au décalage du maneton, est un vrai régal, même s'il ne grimpe pas aussi joyeusement que ses collègues avec un ou deux cylindres de plus, il offre une propulsion constante et robuste. Un excellent compagnon de voyage.

Consommation et autonomie : La troisième course

La Yamaha étonne avec une consommation réelle de seulement 4,4 litres - un véritable exploit pour une conduite sportive lors du test. Les concurrentes plus lourdes ne sont pas beaucoup plus gourmandes : la Honda affiche 4,9 litres, soit un demi-litre de plus que la Tracer 9GT+, tandis que la Versys 1100 consomme 5,5 litres, soit 1,1 litre de plus que la Yamaha, mais offre aussi le plus de puissance. En termes d'autonomie, toutes, comme il se doit pour une moto de tourisme, dépassent les 300 km, la Tracer prenant de justesse l'avantage.

L'équipement du test en Slovénie

35 degrés à l'ombre, des averses dignes d'un nettoyeur haute pression et entre les deux, des séances de tournage éprouvantes notre tour crossover a mis à l'épreuve non seulement les hommes et les machines, mais aussi l'équipement. Les combinaisons de Gregor Aeris II Kombi, dAmelie Striker III Lady Kombi et la mienne Modeka Lucano Kombi se sont distinguées par leurs qualités pragmatiques, comme des poches bien réparties, des zones de ventilation rafraîchissantes et un confort de port agréable. Nos têtes, constamment en sueur, étaient alors couvertes par les casques HJC F100 Carbon, qui, grâce à leur système flip-back, sont encore plus agréables à porter que les casques modulaires traditionnels, mais grâce à l'utilisation généreuse du carbone et leur poids de seulement 1500 g en taille M, ils sont nettement plus légers. Pour échanger directement sur l'itinéraire, les impressions de conduite et plus encore, nous avons utilisé les systèmes de communication Cardo Packtalk Pro sur le casque pendant la conduite. Les solutions de bagagerie souple de SW-Motech, déjà bien éprouvées par la rédaction de 1000PS, ont permis d'augmenter adéquatement l'espace de rangement sur les motos de touring pour la semaine de voyage.

Metzeler ROADTEC 02 : Test pratique en touring sur 1500 km avec des pneus standard

Pour ce comparatif, nous avons misé sur l'uniformité en équipant les trois candidats des Metzeler ROADTEC 02. Le nouveau pneu « Super Sport-Touring » promet un équilibre entre retour sportif et confort de voyage et il tient cette promesse. Le ROADTEC 02 est le successeur direct du célèbre ROADTEC 01 SE, mais grâce à de nouveaux matériaux et technologies, il introduit nettement plus de dynamisme. À l'avant, un mélange Full-Silica assure une montée en température rapide, tandis qu'à l'arrière, une construction Cap&Base à double mélange de gomme est utilisée. Le point fort réside dans la technologie Dynatread : en augmentant l'angle d'inclinaison, des parties du profil se ferment, ce qui contribue sensiblement à la stabilité.

En pratique, cest-à-dire : sur 300 km de pluie continue, avec des températures dépassant les 30 degrés et en virages sur les cols ainsi que sur des tronçons urbains et routiers détendus, le pneu s'est montré prévisible en tout temps. Même sur des marquages glissants sous la pluie, le ROADTEC 02 est resté fiable, et lors de changements rapides d'inclinaison, toujours neutre. Il a été particulièrement remarquable de constater la rapidité à laquelle les pneus atteignaient leur température un gain de sécurité non négligeable au quotidien. Même après plus de 1500 km, la profondeur de la bande de roulement s'est montrée peu impactée un signe de qualité pour les grands rouleurs. Metzeler a créé avec le ROADTEC 02 un polyvalent qui s'intègre avec aisance grâce à son comportement souverain et son retour fiable aux caractères des trois vélos de tourisme.

Conclusion du test : Trois motos, trois personnalités - quel type de pilote pour quel tourer ?

La Honda NT1100 DCT ES est la moto parfaite pour les grands rouleurs qui apprécient les voyages sans stress avec une intégration technologique avancée. Ceux qui aiment les longues étapes, veulent avoir peu à faire avec l'embrayage et le passage des vitesses, et attachent de l'importance à une ergonomie claire et orientée confort, seront satisfaits sur le long terme avec la NT. Elle est particulièrement adaptée aux pilotes ayant un fort besoin de sécurité et une passion pour la technologie indulgente et fiable.

La Kawasaki Versys 1100 SE s'adresse aux pilotes de tourisme expérimentés qui souhaitent rouler sportivement et avec insistance même avec des bagages complets et un passager. Le puissant quatre cylindres, le châssis superbement réglé et la grande stabilité en font l'accompagnatrice idéale pour les voyages ambitieux avec confort également pour les pilotes de grande taille. Ceux qui apprécient la mécanique moto classique, l'espace et la qualité du châssis seront plus que satisfaits avec la Versys.

La Yamaha Tracer 9GT+ attire les tourers à orientation sportive, qui souhaitent combiner une conduite dynamique avec un soutien électronique. Son faible poids, le caractère émotionnel du moteur CP3 et l'architecture d'assistance moderne la rendent attrayante pour les pilotes qui allient curiosité technologique et conduite sportive. Idéale pour les pilotes ambitieux en virages, qui recherchent un outil de voyage agile et efficace et qui veulent également profiter d'une visibilité totale la nuit.

Note : Les conclusions individuelles ci-dessous proviennent des derniers rapports de test individuels des trois motos de tourisme.

Conclusion: Kawasaki Versys 1100 SE 2025

Avec la nouvelle Versys 1100 SE, Kawasaki plante fermement un jalon dans le domaine du touring. Avec son moteur solide et ses systèmes performants, les "verts" contre-attaquent efficacement sur le rapport qualité/prix. Grâce à un confort de conduite élevé, la nouvelle Versys 1100 SE va certainement élargir sa base de fans et honorer plus que jamais le slogan éternel "Let the good times roll."


  • Bon comportement routier même avec bagages
  • Bonne ergonomie
  • Bonne protection contre le vent
  • Facilité d'utilisation
  • Suspension de premier ordre
  • Performance et développement moteur
  • Confort de la selle
  • Maniabilité agile
  • Poids assez imposant pour les pilotes plus petits et plus minces

Conclusion: Honda NT1100 DCT Electronic Suspension 2025

La Honda NT1100 a considérablement évolué de 2022 à 2025, bien qu'étant déjà une moto satisfaisante. Tout en conservant le concept de base d'un tourer confortable, fiable et efficace, les nombreuses améliorations font que la nouvelle NT1100 est encore mieux préparée pour les longs voyages. Ceux qui ont aimé le modèle 2022 adoreront la version 2025. Avec son apparence élégante, sa maniabilité ludique et son aptitude au voyage, elle séduit aussi bien les jeunes que les moins jeunes, les débutants que les motards expérimentés, les invitant à explorer le monde.


  • Performance moteur améliorée
  • Suspension confortable
  • Transmission DCT efficace
  • Protection contre le vent et les intempéries de première classe
  • Électronique modernisée
  • Équipement pratique
  • Packs d'accessoires optionnels
  • Ergonomie optimisée
  • Polyvalence
  • Poids élevé
  • Garde au sol limitée
  • Variantes de couleur restreintes
  • Performance de freinage moyenne.

Conclusion: Yamaha Tracer 9 GT+ Y-AMT 2025

La Yamaha Tracer 9 GT+ 2025 montre de manière impressionnante à quel point la technologie peut être utilisée judicieusement pour rendre le touring plus simple, plus sûr et en même temps plus excitant. Pour les grands voyageurs expérimentés, les amateurs de technologie et tous ceux qui recherchent une moto bien conçue, alliant style, système et substance, elle est une véritable révélation.


  • Moteur amusant et plein de régime
  • Maniabilité agile
  • Équipement de touring pratique
  • Régulateur de vitesse adaptatif bien fonctionnant, apprécié en pratique
  • Grand écran TFT lisible
  • Bonne interface électronique
  • Combinaison unique de haute technologie et de plaisir de conduite
  • Éclairage LED Matrix de haute qualité pour la sécurité et le confort
  • Boîte automatique harmonieuse nécessitant peu de concentration – longues distances demandant peu d'énergie au pilote
  • Bonne ergonomie pour un large public
  • Intégration système très réussie de toutes les fonctionnalités électroniques
  • Maniabilité précise
  • Finition et détails de haute qualité
  • Caractéristiques utiles et agréables en pratique.
  • Légères vibrations au guidon
  • Selle trop molle et rembourrage semble de qualité inférieure
  • La réponse de la fourche pourrait être meilleure sur mauvais revêtements
  • Capacité de charge maximale un peu faible
  • Y-AMT en mode automatique nécessite encore quelques ajustements.